On a l’immense plaisir de vous annoncer l’arrivée de notre fils Noah qui est né le 23 août 2020, la veille de notre anniversaire de mariage, à 12h28.

Il est arrivé à terme +4 jours… Il s’est bien fait attendre malgré toutes les petites astuces que j’ai utilisé quand je voyais mon terme approcher – voir article : “Mon bébé tarde à arriver”.

Une dystocie de démarrage

L’accouchement s’est bien déroulé malgré un soucis de dystocie de démarrage. C’est assez rare (2%) et cela a engendré pour moi 58h de contractions douloureuses toutes les 3-10min non stop et sans modification sur le col resté à 2. Si vous ne savez pas ce que c’est, je vous en parle dans cet article : “J’ai fait une dystocie de démarrage”.

Je suis rentrée dans la phase active de l’accouchement seulement au bout de 58h pour accoucher 80h après le début des contractions…! En gros, j’ai commencé à avoir des contractions dans la nuit du mercredi au jeudi, et mon bébé est né dimanche midi ! Donc pas mal de nuits blanches dans les pattes !

Une bonne gestion de la douleur dans une ambiance douce à la lumière des bougies

Nous avons géré avec brio, malgré ce pré-travail qui ne se terminait jamais. Nous étions essentiellement à la maison puis en salle nature à la maternité grâce à la respiration, sons graves, mouvements utilisant la gravité, positions apprises de Spinning Babies et autres outils qu’on avait préparé en amont – voir article à venir “méthodes naturelles pour surmonter la douleur”.

Nous avons passé de très beaux moments au début du travail à la maison à la lueur des bougies et un fond musical tout doux ; en salle nature dans une belle ambiance avec de la musique et une douce senteur d’huiles essentielles sur le grand lit d’accouchement et dans le bain. Papa a participé activement en préparant à manger, à boire, en rallumant sans cesse les bougies, et en ne cessant jamais ses mots doux et ses massages si bénéfiques !

Départ à la maternité

Samedi midi difficile (veille de l’accouchement), épuisée de ne pas avoir dormi depuis mercredi, et de moins en moins d’espoir d’arriver à finir l’accouchement de façon naturelle, nous avons décidé d’aller définitivement à la maternité. Changement de maternité à la dernière minute car ma maternité de départ (Aix-en-Provence) était rempli, nous avons décidé d’aller à la maternité de Pertuis, l’annexe du CHU d’Aix, où notre sage femme Gaelle a été un ange en nous recevant et en nous encourageant.

Début du vrai travail !

Je suis redevenue une warrior quand on a vu que le col s’ouvrait enfin en arrivant à la maternité de Pertuis. Notre fils allait bientôt arriver.

Le mental fait tout ! Avec ce regain d’énergie, j’ai repris mes sons graves, les respirations, me suis remise dans ma bulle, et me reposais entre 2 contractions. La douleur était supportable car je savais que cela avançait enfin, alors qu’avant de décider de partir à la maternité, j’étais en crise, en pleurs, épuisée et avais peur de ne même plus pouvoir attendre une éventuelle péridurale… Comme quoi, notre mental nous donne une force dingue !

La péridurale contre l’épuisement

Dimanche à 2h, la fatigue a pris le dessus alors que j’étais ouverte à 6-7. Frustrée car la douleur était “gérable”, mais le manque de sommeil juste insoutenable. Je ne rêvais que d’une chose, dormir ! Epuisés, nous avons accepté la péridurale qui nous permettrait de nous reposer un peu avant la poussée finale.
Péri très douce posée, j’ai tout senti sauf les petites contractions (sans les douleurs bien sûr). J’ai senti bébé descendre en regardant le futur papa avec espoir, bonheur.

D’ailleurs, la descente et la poussée est douloureuse (malgré la péri) ! Moi qui ne voulais pas de péridurale, j’ai failli demander à augmenter la dose… Mais au final, j’ai soufflé et me suis concentrée pour transcender cette nouvelle sensation, à laquelle on s’habitue assez vite.

Nous nous sommes échangés 2000 baisers doux et sourires avant la poussée finale qui n’a durée que très peu de temps grâce au repos qu’on a eu du fait de la péridurale.

La rencontre !

Et voilà, nous avons fini par découvrir notre beau garçon, Noah, né en excellente santé malgré tant de contractions. Nous étions fatigués mais aux anges !

Cette rencontre est juste magique. On ne comprends tellement pas ce qui nous arrive quand on voit enfin le bébé, alors que paradoxalement, nous sommes tellement conscient que notre vie est entrain de changer en ce moment même, et que nous rencontrons le nouvel amour de notre vie. Nous sommes sous un choc émotionnel intense sous tant d’émotion. J’aimerai être Hugo pour pouvoir décrire toutes les émotions que nous ressentons…

Délivrance

Les gens omettent souvent ce point dans les articles, les films. Mais n’oubliez pas qu’une fois votre bébé là, il faut encore pousser le placenta. Ca n’est rien après l’accouchement, mais il faut garder en tête que l’accouchement est terminée qu’une fois le placenta sorti. Personnellement, j’étais omnubilée par mon bébé et j’avais tant d’amour pour mon mari, que je n’ai même pas trop de souvenirs du placenta, mais c’est mon mari qui m’a “re-raconté” plus tard.

Repos, puis séjour à la maternité

Depuis, nous avons eu 1 ou 2 heures dans la salle à trois, avant de monter en chambre. Noah a lui même trouvé le sein à téter, quel beau moment !
Depuis, des moments si doux et si agréables à la maternité, avec quelques challenges qui ont fait que nous sommes restés looooongtemps en chambre. Je vous raconterai l’histoire dans un autre post (article à venir sur les challenges en maternité).

Heureusement que j’avais une valise avec tout dedans pour se créer un joli cocon (voir article “la fameuse valise pour la maternité”).

Depuis, nous avons eu de tellements beaux moments en famille. Nous avons fabriqué un nid d’amour, un cocon de bonheur à trois. Nous vivons en ce moment même sur un nuage de plénitude ; papa, maman et bébé sont aux anges 🥰.