Vous êtes à quelques jours de votre terme et vous n’en pouvez plus, tout le monde vous demande si vous avez accouché, vous dormez mal et avez peut être des petits maux de grossesse. Et même si vous êtes en pleine forme, vous avez hâte, malgré l’appréhension de l’accouchement, et avez tout sauf envie d’être déclenchée.

Le plein d’ocytocine

Si vous avez suivi des cours de préparation à l’accouchement, ou vous êtes renseignés, vous connaissez maintenant l’importance de l’ocytocine dans votre grossesse et durant l’accouchement (article “faire le plein d’ocytocine, ou l’importance de se faire plaisir” à venir).

Alors écoutez vous, et faites vous plaisir même jusqu’au dernier moment ! Si les gens autour de vous vous perturbent, éteignez votre portable, dites leur gentiment que c’est VOUS qui donnerez des nouvelles en temps voulu. Oubliez votre balance, et mangez ce qui vous fait plaisir (sauf contre-indication médicale bien évidemment). Allez marcher si cela vous fait du bien, allez nager – j’adore ça depuis ma grossesse -, lisez beaucoup, ou même écoutez des audiobook si la lecture vous fatigue, tricotez des petits pull pour votre bébé, appelez vos proches… Si votre forme le permet, concoctez vous de bons petits plats en grande quantité que vous congèlerez, ce sera un bonheur de n’avoir qu’à réchauffer votre plat une fois votre bébé né.

En plus de vous faire passer un bon dernier mois, de mieux dormir car votre humeur sera meilleur, le fait de vous faire plaisir et de ressentir de la joie et du bonheur vous fera bourgeonner de nouveaux récepteurs à l’ocytocine, et aidera grandement votre accouchement !

Ok ok j’ai compris, je vais essayer, mais concrètement, je peux faire quoi pour accélérer ?

Ok, vous avez compris qu’il faut se faire plaisir, mais vous n’arrivez pas à sortir de votre état plein d’appréhension et de lassitude, il vous faut maintenant de vrais techniques, des choses concrètes.

Facile, mangez des dattes et buvez de la tisane de framboisier

Vous le faites probablement depuis votre 36SA environ. Continuez à manger des dattes (5-6 par jour) et buvez beaucoup de tisane de framboisier. Cela favorise un accouchement rapide et optimal !

Faites l’amour !

Vous vous dites, non mais celle là ! “Se faire plaisir nianiania…”, “faire l’amour nianiania…”, mais si c’est vrai ! Le sperme, si vous avez un partenaire masculin, agit sur l’ouverture de votre col de l’uterus. Il ramollit le col grâce aux prostaglandines. Même s’il faudrait vraiment beaucoup de sperme pour que cela ait une action significative…, on peut toujours aider un peu l’ouverture en faisant l’amour !

Marchez, marchez ! Faites des exercices !

En plus d’aider physiquement votre corps à l’accouchement (et oui, on ne va pas à un marathon sans préparation, alors c’est pareil pour l’accouchement !), la marche avec éventuellement des côtes à monter, le mouvement en général aidera votre bassin à s’ouvrir un peu plus, et aidera le bébé à s’installer dans une bonne position pour sortir.

L’aquagym, la nage est un bon sport de fin de grossesse qui permet de ne pas avoir à porter votre poids, et vous vous dépensez sans trop vous en rendre compte et sans avoir de courbatures.

N’oubliez pas le yoga qui est excellent pour préparer votre physique ET votre psychique !

Et enfin, si vous avez la flemme de tout, faites au moins des squat (jambes écartées) et du ballon ! Bougez votre bassin, dandinez vos hanches 🙂

Essayez de “tirer votre lait”

Si vous voulez allaiter, cette méthode sera parfaite pour vous ! Le mieux si vous allaitez sera que votre bébé aille au sein par lui même (ne pas “forcer” et mettre la bouche du bébé sur votre téton à la naissance). Dans ce cas, cela peut valoir le coup d’extraire manuellement le colostrum pour lui en donner. Si d’ailleurs vous ne l’avez pas fait, renseignez vous et prenez rdv avec une conseillère en lactation IBCLC, seules personnes vraiment formées à l’allaitement, leur phrase culte étant “l’allaitement ne doit pas faire mal, sinon c’est qu’il y a un soucis”.

Bref. Entrainez vous à extraire manuellement un peu de votre lait en malaxant vos mamelons, cela vous fera un exercice pour le postpartum. Cela peut vous faire contracter votre utérus car l’activité utérine est augmentée par la stimulation de vos seins. D’ailleurs -petit aparté -, en postpartum, lorsque votre bébé sera au sein, vous aurez des contractions utérines ! C’est tout à fait normal et bénéfique ! L’allaitement permet les contractions utérines, et les contractions permettent à l’utérus de revenir plus rapidement à sa taille normale.

Par ailleurs, pas d’inquiétude (ou pas trop d’espoirs pour certaines), ma conseillère IBCLC m’a “rassurée”, plusieurs études ont démontré que l’extraction manuelle du colostrum ne déclenchait pas le travail.

L’acupuncture !

Je sais que j’irai voir mon acupunctrice le jour de mon terme après mon monitoring du matin. Elle peut aider à maturer le col, a ouvrir le bassin !

L’osteopathie

L’ostéopathe ne dit pas qu’elle peut “aider à déclencher” l’accouchement contrairement à l’accupuncture, mais parfois, votre bassin / sacrum a une position qui ne permet pas bien à bébé de prendre ses positions pour sortir. Une petite visite peut aider à préparer votre bassin !

Les huiles essentielles

Il existe deux huiles essentielles complètement interdites durant la grossesse, et qui sont vraiment utiles le jour de l’accouchement : le giroflier et la palmarosa. Après que le pharmacien m’en ait parlé, j’ai fait quelques recherches et ai trouvé notamment un article de naturellemaman qui explique qu’on peut utiliser un mélange une semaine avant en massage en bas du dos :

  • 1 goutte de palmarosa
  • 1 goutte de giroflier
  • 1 goutte de bois de rose
  • 5 gouttes d’huile végétale

Et propose également une recette très similaire à celui de mon aromaticien pour le jour J, à utiliser en massage en bas du dos, et en accupression.

  • 15mL d’huile végétale (noyau d’abricot par exemple)
  • 20 gouttes de palmarosa
  • 15-20 gouttes de giroflier

Certains disent qu’on peut en mettre dans une cuillère avec du miel et en prendre en voie orale, mais personnellement, je ne le ferai pas sans avis médical.

La naturopathie, l’huile d’onagre

Enfin, ma naturopathe m’a donné une petite fiche de choses à manger, quelques compléments alimentaires, et m’a dit de prendre 10 jours avant terme l’huile d’onagre qui aiderait à rendre le col mou. Je suis pile à 10 jours du terme, personnellement, je vais commencer une semaine avant terme !

L’homéopathie

Personnellement pas du tout adepte de l’homéopathie… Je m’y suis quand même mise. Ma sage femme m’a donné un mélange de chez Weleda (le C171) comprenant :

  • Acteae racemosa D4
  • Arnica montana D6
  • Caulophyllum thalictroides D4
  • Gelsemium sempervirens D6
  • Pulsatilla D4

Je le prends depuis 20 jours avant terme (3 granules matin et soir). Le jour J, elle m’a dit d’en prendre toutes les 2h puis tous les 1/4 d’heure.

Et vous, avez-vous des trucs et astuces de grand mère qui marchent ?

Partagez nous vos meilleurs astuces en commentaires ci dessous 🙂